Sur la prestigieuse Kortrijksesteenweg à Sint‑Martens‑Latem, où l’art et l’architecture se côtoient depuis des décennies, se dressent deux demeures exceptionnelles liées par une même histoire : la Villa Jacqueline et la Villa Elza. Ces villas mitoyennes forment un ensemble architectural d’une rare classe, conçues par l’architecte belge Jacques Ottelohé en 1939. Leur style sobre mais élégant respire l’esprit de l’entre‑deux‑guerres, où les formes épurées de la Nouvelle Objectivité se mêlent subtilement aux ornements raffinés de l’Art déco.
Modernisme au visage humain
L’architecture des deux villas se reconnaît immédiatement à leur symétrie, leurs proportions équilibrées et leur usage des matériaux. Les façades sont en brique jaune douce, accentuées de bandes horizontales en béton et de carreaux émaillés noirs qui créent un jeu graphique distingué. Les deux bâtisses partagent un imposant toit‑à‑croupe couvert de tuiles noires, et sont reliées par des portails de garage associés qui rythment la rue. Les entrées, élégamment placées aux extrémités de l’édifice, révèlent le raffinement de l’architecte : portes rectangulaires en retrait aux angles arrondis, enveloppées de portiques ornés de vitraux Art déco, offrant un passage distingué vers le rez‑de‑chaussée surélevé.
Entrer dans un récit de lumière et de lignes
Dès que l’on pénètre dans l’une des deux demeures, on est enveloppé d’un sentiment de rythme et de calme. Le hall d’entrée n’est pas un simple espace de passage, mais une séquence architecturale : un sol en mosaïque au motif géométrique conduit jusqu’à un escalier monumental, flanqué de colonnettes émaillées noires avec accents dorés. Chaque mouvement à l’intérieur de la maison suit une logique — perspectives dégagées entre les pièces de vie, transitions douces entre les espaces via des portes doubles en bois avec vitrages Art déco, et des fenêtres soigneusement positionnées pour diriger la lumière naturelle.
Les pièces de vie sont spacieuses, orientées plein sud et baignées de lumière. Le parquet d’origine en chevrons, les meubles muraux sur mesure, les plafonds élevés et la vue sur le jardin verdoyant à l’arrière contribuent à une atmosphère à la fois chaleureuse et intemporelle. Les cuisines, aujourd’hui fonctionnelles mais nécessitant rénovation, offrent de nombreuses possibilités d’intégration dans un volume de vie ouvert.
Vivre, travailler et combiner
Les deux maisons disposent d’un permis d’usage mixte, ce qui les rend parfaites pour combiner lieu de vie et espace professionnel. La Villa Jacqueline (numéro 185) est actuellement utilisée comme maison familiale, tandis que la Villa Elza (numéro 187) comprend un espace de bureau au rez‑de‑chaussée et un appartement à l’étage. Cette configuration ouvre de multiples scénarios : cohabitation avec préservation de l’intimité, vivre avec un cabinet ou atelier à domicile, ou encore un logement de rapport ou intergénérationnel.
Chaque villa comprend trois à quatre chambres, un grenier avec potentiel d’agrandissement, un sous‑sol couvrant toute l’emprise au sol du bâtiment, et un garage. La structure est solide, les volumes généreux, et le potentiel d’aménagement quasi illimité pour qui ose penser en fonction de la qualité de vie.
Authenticité architecturale avec espace pour la rénovation
Les maisons sont pour la plupart dans leur état d’origine et requièrent une rénovation en profondeur pour répondre aux standards contemporains de confort. Mais c’est aussi là leur plus grand atout : elles offrent la possibilité d’aborder le patrimoine de manière respectueuse, tout en façonnant son idéal de vie personnel. La structure est robuste, les matériaux chaleureux et riches, et l’atmosphère — on ne la crée pas, elle est déjà là. Celui qui s’y attelle avec une vision pourra transformer ces joyaux patrimoniaux en un foyer unique plein d’âme.
Vivre à Latem
L’emplacement de ces demeures est non seulement esthétique mais aussi stratégique. Sint‑Martens‑Latem figure parmi les communes les plus prisées du pays, renommée pour son patrimoine culturel, ses avenues verdoyantes, et sa proximité de Gand, Deinze et de la Leie. Galeries, charmants restaurants, pistes cyclables au bord de l’eau et espaces naturels apaisants se trouvent tous à distance de marche ou de vélo. Par ailleurs, la Kortrijksesteenweg constitue un axe important avec une excellente accessibilité pour qui exerce une activité professionnelle dans la grande région.
Prix et possibilités
La Villa Jacqueline & la Villa Elza sont proposées à € 1 150 000 pour l’ensemble, ou séparément à € 575 000 par maison.
Quiconque recherche une maison avec caractère, valeur architecturale et potentiel d’avenir ne fera ici aucun compromis, mais
découvrira un ensemble unique. Un lieu où vivre devient une expérience — enracinée dans le passé, prête pour l’avenir.
| Referentie: | 988 |
| Bouwjaar: | 1939 |
| Prijs: | € 575.000 |
| Type: | Villa |
| Oppervlakte grond: | 494 m² |
| Oppervlakte bewoonbaar: | 266 m² |
| Adres: | Kortrijksesteenweg 187, Sint-Martens-Latem, Belgique |
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| EPC: | 679 kWh/m² |
| P-score: | A |
| G-score: | A |
| Vergunning: | Ja |
| Dagvaarding: | Nee |
| Rechterlijke beslissing: | Nee |
| Voorkooprecht: | Nee |
| Verkavelings vergunning: | Nee |
| Stedenbouwkundige bestemming: | Woonuitbreidinsgebied |
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