Cachée dans l’arrière-cour d’une somptueuse maison urbaine, au cœur de la zone des canaux bruxellois, se trouve une demeure qui se dévoile petit à petit. Celui ou celle qui franchit le portail depuis la rue pénètre dans une oasis de calme, loin du tumulte urbain. Il n’y a pas ici de façade classique, pas de maison mitoyenne avec jardin, mais une séquence spatiale qui commence dans la cour collective pour s’achever dans un loft-paysage déployé autant à la verticale qu’à l’horizontale.
Patrimoine industriel comme colonne vertébrale
La maison occupe un ancien entrepôt industriel du début du XXᵉ siècle, soigneusement reconverti en préservant son essence architecturale. La structure — avec ses colonnes robustes en fonte, ses voûtes de briques et ses maçonneries patinées — n’est pas dissimulée, mais assumée comme vecteur d’atmosphère. Chaque espace raconte une part de cette histoire. Les marques industrielles ne sont pas là pour la seule décoration ; elles structurent le rythme, les proportions et la matérialité de l’ensemble.
Vivre autour de la lumière et du vide
Au cœur du logement, une spectaculaire « vide » s’élève sur toute la hauteur du bâtiment. Vide à la fois sculptural et fonctionnel, elle amène la lumière jusqu’au plus profond de la demeure et relie visuellement — et spatialement — les trois niveaux. Autour de cette aire ouverte s’enroulent les fonctions de vie : pas de pièces traditionnelles cloisonnées, mais des zones qui communiquent librement entre elles tout en étant définies par leur matériau et leur orientation.
Au sommet, depuis la mezzanine, on domine le volume complet. Les parquets en bois, la passerelle de verre, la vue sur les maçonneries et les poutres d’acier intensifient l’expérience sensorielle de vivre dans un espace qui ne se laisse pas enfermer dans des schémas standards. Ici, on vit en étages, en textures, en transparences.
Habiter comme un paysage continu
Au rez-de-chaussée, salle à manger, espace salon et cuisine de vie se fondent les uns dans les autres sans effort. Chaque élément — du piano indépendant aux bibliothèques intégrées, en passant par la végétation intérieure — contribue à l’atmosphère d’une maison qui se ressent davantage comme un atelier que comme un simple logement. Une paroi vitrée s’ouvre sur le patio, où la verdure s’accroche aux murs de briques. Cet espace extérieur forme une extension intime du séjour, un lieu abrité où lumière et air s’invitent sans que le cocon du bâti ne soit oublié.
La cuisine se veut fonctionnelle et minimaliste, intégrée à l’architecture, sans matériaux imposants ni abondance. Ici, règnent le repos et le rythme. On le ressent partout : rien n’est laissé au hasard, tout est en harmonie avec le tout.
L’étage comme zone de retrait
Au dernier niveau se déploie un monde plus intime. La chambre principale, sous les charpentes en bois, avec vue sur la terrasse sur le toit, respire la sérénité et la simplicité. Elle s’ouvre sur un extérieur bordé d’un mur rose vif — intervention ludique et délibérée dans une palette autrement naturelle de brique, bois et acier. La terrasse, compacte mais extrêmement utilisable, devient un lieu pour le café, un livre, ou simplement contempler le ciel entre les volumes des toits de la ville.
En parallèle se trouve la salle de bain, avec une baignoire îlot sous des verrières qui laissent filtrer la lumière. L’alliance des maçonneries, des murs blancs, des carreaux noirs et des accents boisés assemble chaleur et texture dans une composition matérielle subtile.
L’architecture comme toile de fond de la vie
Ce qui rend cette maison unique, c’est la manière dont l’architecture y agit sans ostentation. Elle n’impose rien, mais crée de l’espace — au sens propre comme au figuré — pour l’interprétation, le changement, la personnalité.
Ici, on ne vit pas dans une maison, mais dans un espace qui se lit comme une histoire : avec ses chapitres, ses contrastes, ses moments de quiétude. Un lieu à la fois robuste et doux, insaisissable et pourtant parfaitement à l’échelle humaine.
Loft VS n’est pas un compromis entre ancien et moderne, mais une synthèse puissante.
| Referentie: | 985 |
| Bouwjaar: | 1970 |
| Prijs: | Verkocht |
| Type: | Loftwoning |
| Oppervlakte grond: | 215 m² |
| Oppervlakte bewoonbaar: | 524 m² |
| Adres: | Liverpoolstraat 88A, Anderlecht, Belgique |
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| EPC: | 132 kWh/m² |
| Vergunning: | Nee |
| Dagvaarding: | Nee |
| Rechterlijke beslissing: | Nee |
| Voorkooprecht: | Nee |
| Verkavelings vergunning: | Nee |
| Stedenbouwkundige bestemming: | Woongebied |
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ArchitectenWoning - Kristof Welleman
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